LE SANCTUAIRE
ET
LE PARC DU MINCIO
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Un étroit passage
à droite du porche vous permet d'admirer l'heureuse position
naturelle du Sanctuaire sur une colline le long de la rive
droite du Mincio, là où la rivière
commence
à s'élargir pour former les trois lacs qui
entourent
Mantoue. La vue s'étend des champs des deux
côtés
aux cannaies qui sortent de l'eau ravivée en Juillet et en
Août, par les fleurs de lotus: un paysage amène
encadre le
Sanctuaire, mis en évidence par sa position
dominante et
par l'élégance du clocher conique et des pinacles
typiques du style architectural gothique-Lombard.
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Aux journées sereines,
lorsque les nuages balayés par le vent, soufflant
fort sur la butte sans abris, laissent la place à
l'azur du ciel cristallin, on peut admirer le Mont Baldo et le Mont
Bondone qui forment la toile de fond d'un paysage paradisiaque.
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Et que dire de ces couchers de
soleil ou des aubes à couper le souffle quand le
soleil semble vouloir jouer et se cacher parmi les cannaies?
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Et
la végétation des marais ... |
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le
"pré de la Madonna", comme Mgr
Egidio aime l'appeler, idéal pour le
repos physique et pour la régénération
spirituelle |
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Ici
tout contribue à rendre agréable
un arrêt, seuls, en famille ou en groupes,
immergés dans le silence rompu seulement par les chants des
oiseaux. |
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Sanctuaire et Parc du Mincio,
un
binôme
inséparable entre pureté de la
foi
et beauté
de la nature sauvage!
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Prière
de
L. de Grandmaison
Sainte
Marie, Mère de Dieu,
gardez-moi un
cœur d'enfants,
pure et transparent
comme une source;
obtenez-moi un
cœur simple
qui ne savoure pas
les tristesses;
un cœur
magnifique à se donner,
tendre à
la compassion
un cœur
fidèle et généreux, qui n'oublie aucun
lien
et ne tienne
rancune d'aucun mal.
Faites-moi un
cœur doux et humble,
aimant sans
demander de retour,
joyeux de s'effacer
dans un autre cœur
devant votre divin
Fils;
un cœur
grand et indomptable,
qu'aucune
ingratitude ne ferme,
qu'aucune
indifférence ne lasse;
un cœur
tourmenté de la gloire de Jésus-Christ,
blessé
de son amour et dont la plaie ne guérisse qu'au ciel.
L'ange
Gabriel chez Marie Marie-Noël
Rouget
1883-1967
La
Vierge Marie est dans sa maison,
Son petit jardin par la porte ouverte
Respire. Une abeille entre. La saison
Qui vient de très loin n'est pas encore verte.
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L'air
joue au soleil avec un
fétu,
Je me suis assise à ton seuil, Marie,
Sur la marche tiède... O ma soeur, sais-tu
Si la fleur de Pâque est tantôt fleurie ? ...
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La
Vierge Marie est
penchée au bord
De son coeur, profond comme une fontaine
Et joint ses deux mains pour garder plus fort
Le ciel jaillissant dont elle est trop pleine.
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La
Vierge Marie a fermé
les yeux
Et voilé son coeur de ses deux paupières
Pour ne plus rien voir, pour entendre mieux
Un souffle qui fait trembler ses prières.
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Un
Ange a parlé tout bas
dans la chambre.
Toi seule, ô Marie entends ce qu'il dit.
Toi seule dans l'ombre et le Paradis.
Il a semé Dieu tout grand dans tes membres.
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Je
ne l'ai pas vu. Mais en s'en
allant,
J'étais sur le pas ému de la porte
Il a laissé choir dans mon coeur tremblant
Un grain murmurant du Verbe qu'il porte.
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Il
a fait tomber la place en moi
La plus ignorée et la plus profonde,
Un mot où palpite on ne sait pas quoi,
Un mot dans mon sein, pour le mettre au monde.
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Je
suis la servante du Seigneur
Qu'il me soit fait selon ta parole
Et le Verbe s'est fait chair,
Et Il a habité parmi nous...
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La
Vierge Marie est dans son
bonheur.
La Vierge Marie est là qui se noie
Dans le miel de Dieu. L'épine est en fleur
Autour du jardin, autour de ma joie.
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Il
y a en toi, Vierge, un petit
Roi,
Ton petit enfant : un Dieu ! Trois ensemble !
Et nul ne s'en doute. Il y a dedans moi
Un petit oiseau dont le duvet tremble.
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Un
oiseau secret qui bat,
étourdi,
Dans le creux d'un coeur, d'une âme la plus douce,
Baignée dans un parfum de Paradis,
J'ai senti déjà : comme une aile qui pousse... |
Le Rosaire des joies
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