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SANCTUAIRE BEATA VERGINE MARIA DELLE GRAZIE |
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Fleur du ciel
Auteur : Leconte de Lisle Ah! de sa tige d'or quand cette Fleur du ciel Tomba pour embaumer les vallons d'Israël, Que les vents étaient doux qui passaient dans les nues! Tu vis naître, ô Saron, des roses inconnues! Tes palmiers, ô Gadès, émus d'un souffle pur, Bercèrent, rajeunis, leurs palmes dans l'azur! Ton cèdre, ô vieux Liban, noir d'une ombre profonde, Croyant qu'il revoyait les premiers jours du monde, Salua le soleil qui brilla sur Eden! Le parfum oublié de l'antique jardin, Comme un cher souvenir et comme une promesse, Des enfants de l'exil adoucit la tristesse, Et de célestes voix, en chants harmonieux, Dirent ton nom, Marie, à l'univers joyeux. Terre ! oublie en un jour ton antique détresse! O Cieux ! comme les mers, palpitez d'allégresse! La Vierge bienheureuse est née au sein de Dieu! Elle vole, aux clartés de l'arc-en-ciel en feu, La Colombe qui porte à l'arche du refuge Le rameau d'olivier qui survit au déluge! Le mystique rosier va parfumer les airs! L'Etoile matinale illumine les mers! Saluez, bénissez, créatures sans nombre, Celle que le Très-Haut doit couvrir de son ombre, Et qui devra porter, vierge, en ses flancs bénis, Le Dieu qui précéda les siècles infinis! |
Ballade pour prier Notre Dame Auteur : François.Villon Dame du ciel, régente terrienne, Emperière des infernaux palus, Recevez-moi, votre humble chrétienne, Que comprise soie entre vos élus, Ce nonobstant qu'oncques rien ne valus. Les biens de vous, ma Dame et ma Maîtresse Sont bien plus grands que ne suis pécheresse, Sans lesquels biens âme ne peut mérir N'avoir les cieux. Je n'en suis jangleresse : En cette foi je veuil vivre et mourir. A votre Fils dites que je suis sienne ; De lui soient mes péchés abolus ; Pardonne moi comme à l'Egyptienne, Ou comme il fit au clerc Theophilus, Lequel par vous fut quitte et absolus, Combien qu'il eût au diable fait promesse Préservez-moi de faire jamais ce, Vierge portant, sans rompure encourir, Le sacrement qu'on célèbre à la messe : En cette foi je veuil vivre et mourir. Femme je suis pauvrette et ancienne, Qui riens ne sais ; oncques lettres ne lus. Au moutier vois, dont suis paroissienne, Paradis peint, où sont harpes et luths, Et un enfer où damnés sont boullus : L'un me fait peur, l'autre joie et liesse. La joie avoir me fais, haute Déesse, A qui pécheurs doivent tous recourir, Comblés de foi, sans feinte ni paresse : En cette foi je veuil vivre et mourir. Vous portâtes, digne Vierge, princesse, Jésus régnant qui n'a ni fin ni cesse. Le Tout-Puissant, prenant notre faiblesse, Laissa les cieux et nous vint secourir, Offrit à mort sa très chère jeunesse ; Notre Seigneur tel est, tel le confesse : En cette foi je veuil vivre et mourir. |
SANTUARIO BEATA VERGINE MARIA DELLE GRAZIE |