SANCTUAIRE

BEATA VERGINE MARIA DELLE GRAZIE


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DESCRIPTION

LA FAÇADE

L'aspect austère de la façade renfermée entre de robustes boutants est allegé par les pinacles et  par deux fenêtres hautes et étroites, ainsi que par les horloges de chaque côté. A sa verticalité s'oppose l'horizontalité du porche ajouté aux XVIème et XVIIème siècles.
Les fresques du XVIème siècle qui décorent les lunettes décrivent les événements qui ont marqué l'histoire du sanctuaire de ses origines à la dédicace: les visites de gens célèbres et d'humbles fidèles, les destructions et les grâces reçues. Les pierres tombales au-dessous rappellent des personnages illustres du passé et des événements historiques (la peste, la bataille de Federico II Gonzaga, la bataille
de Curtatone).
Le portail Renaissance porte l'inscription "dédié à la Reine du Ciel".  Il est surmonté par une lunette avec l'image de la Vierge et l'Enfant, attribuée à un disciple d'Andrea Mantegna, indiquant symboliquement que Dieu est toujours le plus important, même si le temple est dédié à la Vierge.

LA NEF ET LE COUCHIS

L'architecture est composée d'une nef unique de trois travées illuminées par d'étroites et hautes fenêtres et couvertes par des voûtes ogivales à croix, avec les images de la Vierge et l'enfant, du soleil et de la lune (symboles du Christ, du jour et de la nuit, du bien et du mal).
Dans le cadre de la première voûte en chaîne se bloque "le crocodile", d'origine obscure, mais ayant une signification évidente: il est le symbole du diable; enchainé dans l'église, il est la preuve que Dieu l'emporte sur le mal.  
Les voiles sont décorées avec des fleurs, un hommage à Marie et une référence à la végétation du lac ou aux armoiries des Gonzague. Au bas de la paroi de gauche deux fresques représentent la Sainte Vierge qui protège tous sous son manteau et la Nativité. Là il y a l'un des nombreux tombeaux qui sont placés dans le temple.
L'élément le plus original, étrange et fascinant du Sanctuaire est le couchis en bois, qui orne les murs à double loge. Unique dans le monde, il a été conçu par le moine franciscain Francesco da Acquanegra en 1517; il est composé par des colonnes qui comprennent de nombreux ex-voto anatomiques en cire (mains, yeux, seins), en signe de guérisons miraculeuses et par des niches dans lesquelles il existe les statues en bois, tissu et papier de célèbres ou humbles pèlerins implorant ou témoignant une grâce. Pillé au cours des siècles, ce qui reste de cet appareil est un portrait de la société une fois caractérisée par des personnages de toute condition composant le peuple de Dieu en prière et adoration, dont l'histoire est décrite dans les médaillons.

CHAPELLES DE GAUCHE

Chapelle de Saint'Hippolyte, construite au milieu du XVIème siècle, dédiée au saint dont les comtes de Gazoldo degli Ippoliti  sont descendus. Ici se trouve leur mausolée. La peinture au-dessus de l'autel, par Antonio Maria Viani, représente le martyre du saint.

Chapelle de Saint Antoine de Padoue, peint dans le retable par Francesco Borgani en 1620; les peintures sur les murs représentent le Christ ressuscité, avec Saint-Thomas et Saint-François recevant les stigmates. L'abside, l'autel et la voûte à croix avec l'agneau mystique dans la clé donnent harmonie et élégance à la chapelle.

Chapelle de Saint-Gabriel, dans l'antiquité appartenant à la famille Strozzi de Florence. Elle est décorée avec des fresques de Pordenone et a été restaurée par les frères Passionistes. Elle porte le nom de leur protecteur. La lunette à la base de la voûte illustre sa vie; à gauche de l'autel on trouve Saint-Paul de la Croix, fondateur de l'Ordre. Le retable représente la Vierge et l'Enfant, peints par Carlo Santner. Le sol est en mosaïque.

Chapelle de Saint Sébastien, un temps de la famille Zibramonti. On doit signaler les fresques de Lorenzo Leonbruno (sec. XVI), un peintre estimé à la cour des Gonzague. Dans la voûte sont représentés Dieu et des scènes de la vie de S. Sebastien, dans les lunettes la Résurrection de Jésus et l'Assomption de Marie avec une foule de fidèles en prière, d'après les peintures de Raphaël et Michel-Ange. Vasari dans ses Vies décrit le retable de l'autel. 

Chapelle de Saint-Jérôme, à signaler pour l'autel par Francesco Bonsignori, représentant le saint en prière dans son ermitage, pour le cénotaphe de Bernardino et pour la clé de voûte en terre-cuite peinte. 


LE PRESBYTERE

L'espace au dela de la balustrade est attribué à Giulio Romano.
À noter:
- la frise de petits amours,
- l'abside avec des guirlandes et une colombe au milieu, symbole de l'Esprit Saint,
- les lunettes avec la glorification de Marie et les prophètes Daniel, David, Moïse et Isaïe régissant des bandes avec des expressions de l'Ancien Testament,
- l'autel, restauré après un ouragan en 1733, avec un retable décoré par des motifs végétaux autour de l'ostensoir, les images de Jean l'Evangéliste et de Saint-François,
- le temple, commissioné en 1646 par Maria Gonzaga, avec une structure architecturale à plan central recouverte de marbres et ornée de petites sculptures, y compris l'Immaculée au sommet, et accueillant l'icône de la Vierge,
- les chandeliers à sept branches  et l'ancien lutrin venant d'une synagogue détruite de Mantoue.


DROITE

L'ex-Chapelle Mater gratiae doit son nom à l'écriture qui apparaît sur l'entrée: Marie est la Mère de Celui qui donne la grâce, le seul vrai bien suprême pour l'humanité. C'est le lieu où surgissait la  première édicule, et où l'image de la Vierge fut vénérée jusqu'à 1932. Les nombreux ex-voto accrochés aux murs témoignent la dévotion populaire. L'autel, les marbres et les deux statues sont les éléments artistiques les plus importants.
L'ancienne chapelle de Saint-François est devenue un passage à la Nouvelle Sacristie, elle abrite le tombeau de Girolamo Stanga.
La nouvelle sacristie a été construite en 1642 par Scipione Capilupi, un noble de Mantoue échappé à la peste de 1630. L'autel est surmonté d'un tableau dédié à la Trinité et à Saint Jean. Dignes de mention sont les portraits de nobles qui ornent les murs et la partie centrale de la lunette exécutée par Francesco Borgani pour le réfectoire du couvent. Il convient également de mentionner le buste de Saint Pie X.
Le cloître est le seul qui reste des quatres originaux. Les lunettes sont peintes avec des épisodes de la vie de Saint François. Le puits  central montre bien l'écriture lisible dans les deux sens: TIBI sitis/sitis IBIT signifiant "si tu bois ta soif s'apaisera". 
Le couloir des tablettes est ce qui reste du cloître appelé "la citerne". Il abrite plus d'une centaine de tablettes votives qui sont l'un des trésors les plus précieux du sanctuaire. Datant du dix-septième au dix-neuvième siècle, elles sont de typiques expressions populaires et illustrent les interventions prodigieuses de la Vierge dans des moments difficiles de la vie quotidienne.
La première sacristie, en style gothique, est récemment retournée à sa fonction d'origine. Elle est decorée par des meubles en bois et par trois tableaux: une peinture par Fermo Ghisoni, assistant de Giulio Romano, représentant l'Assomption et deux peintures du peintre né à Mantoue, Giuseppe Bazzani, également représentant la Vierge.
La chapelle de Sainte-Catherine, construite par Aliprandi en 1415, est la plus ancienne des neuf voulues par les familles nobles de Mantoue. On y peut voir deux fresques en style gothique international du XVème siècle représentant la Vierge. Le retable est une œuvre des frères Viani. Les peintures attribuées à Antonio Maria représentent Dieu, les saintes Anne, Elisabeth, Catherine et Apollonia.
La chapelle de San Lorenzo, construite par la famille Bertazzolo dans le seizième siècle en l'honneur de son saint patron. Dans les fresques est racontée la vie du saint, alors que le martyre est représenté sur le retable, conçu par Lorenzo Costa le Jeune.
La chapelle de Saint-Bonaventure, conçue par Giulio Romano, abrite le mausolée de Baldassare Castiglione, le célèbre auteur du livre  "Le courtisan". L'architecture est noble et élégante: elle est fondée sur quatre colonnes d'angle entre les espaces qui se dilatent pour former une croix grecque et qui sont définis par des arcs menant au plafond, peint à fresques avec des épisodes de la résurrection de Jésus, les médaillons d'apôtres et saints et les armoiries Castiglioni et Torelli. Le retable est une œuvre d'Hippolyte Costa. Le mausolée de Baldassare appartient à l'art de Giulio Romano, le sarcophage est surmonté par une pyramide de huit étapes qui font allusion au «huitième jour», la résurrection de Jésus. La statue du Christ ressuscité trône au sommet de la pyramide pour signifier le passage de la mort à la vie éternelle.
Enfin, en souvenir de la visite du Pape Jean Paul II en 1991 il y a la plaque à côté du portail et, dans le pré en face du sanctuaire, le buste en bronze réalisé par le sculpteur Andrea Jori sur marbre et fortement voulu par l'evêque de Mantoue Mgr Egidio Caporello. Il s'agit de la dernière œuvre d'art qui est venue enrichir les trésors du sanctuaire.








D'après IL SANTUARIO DI SANTA MARIA DELLE GRAZIE PRESSO MANTOVA di Mons. Roberto Brunelli, op.cit.

ORAISON SUR MARIE
Jehan Molinet
(1435-1507)

Acrostiche de   M A R I E

Marie, mère merveilleuse
Marguerite mundifie
Mère misericordieuse,
Mansion moult magnifie,
Ma maitresse mirifie,
Mon mesfait maculeux me matte,
M'ame mordant mortifie,
Mercy m'envoye m'advocate!

Ardant amour, arche aornee,
Ancelle annuncee, acceptable,
Arbre apportant aulbe adjournee,
Accroissant avoir agreable,
Astriferent aigle, attraictable,
Accoeul, amorti ayemant,
Azime aspirant, adorable,
Ancre auguë, ames attirant,

Rubis raiant, rose ramee,
Rais reschauffant, raiseau rorable,
Riche regente reclamee,
Resjoissant, resconfortable,
Racine recent, respirable,
Ramolliant rigueur rebelle,
Rigle, reduisant receptable,
Repentans ruyneux rapelle,

Jardin joly, joie internelle,
Jour infini, incomparable,
Illustre, intacte jovencelle,
Jaspre joyeux, incomprenable,
Innocente image inspirable,
Idolatrie interdisant,
Implore Jhesus invocable,
Juste Justice introduisant.

Estoille errant, encontre eureuse,
Espine esprise, exelse eschielle,
Ente eminente, eslute espeuse,
Evangelisee estincelle,
Elucente, entiere, eternelle,
Enchiainte, enixe et efficace,
Esperance espirituelle,
Envie estains, erreur efface!

L'Etoile, la Vierge et l'Enfant 

Poème d'Amenor sur Marie



Pour toi très Chère Etoile
habillée de ton scintillant voile
Je t'offre en rimes et en vers
mon sentiment sans foi ni amer

Ton offrande lyrique pour La Femme
nous rappelle qu'elle a aussi une âme
qu'il y a des lustres, le Souffle divin
s'est glissé, miracle, en son tendre sein

Le Père l'a choisie terreau de son Message
Dans sa chair prédit par les Rois mages
L’Enfant est né de deux sangs mêlés
et la vie germa de plaisir et de pêché

Le Fils illumina l'Orient lointain
Mais reçu prières, pierres et gourdins
Vers le Bois il fut conduit par l'Empire
Mais contre son Père, point de repentir

Meurtrie de voir blessée cette chair
par les injures au long du triste calvaire
Marie pleura son fils à la mort partant
mais tut le secret de son amant

Symbole de la Femme Immaculée
elle reçut la grâce des temps reculés
ou l'Empire saisit le Livre qu'il combattit
Elevant ses citadelles par de bibliques Edits

Après le Père, l'Enfant et le Saint esprit
Bénie soit-elle dans les cœurs et les écrits
Elle enfanta le Salut d'humaine semence
et mérite amour, adoration ou clémence

Vierge est son cœur, pure est son âme
Marie est sacrée ainsi que toutes les femmes
Elles perdent leur sang pour nous voir naître
Aimons-les comme les plus nobles des Etres.

 
Amenor
Samedi 15 août 2009







Plan du Sanctuaire







     








L'icône








Angelus
 

- L’ange du Seigneur

apporta l’annonce

à Marie

- Et elle conçut

du Saint Esprit.


- Voici la Servante

du Seigneur

- Qu’il me soit fait

 selon votre parole.


- Et le Verbe

s’est fait chair

- Et il a habité

parmi nous.


Priez pour nous,

sainte Mère de Dieu


Afin que nous

 devenions dignes

des promesses

du Christ.


Prions

Que ta grâce,

Seigneur notre Père,

se répande

en nos coeurs.

Par le message

de l’ange,

tu nous as fait

connaître,


l’incarnation de

ton Fils bien-aimé.


Conduis-nous,

par sa passion

et par sa croix,


jusqu’à la gloire

de la résurrection.


Par Jésus, le Christ,

notre Seigneur.


Amen.

   










Notre-Dame de l’accueil
Jean Vanier


Ô Marie, donne-nous des coeurs attentifs,
humbles et doux
pour accueillir avec tendresse et compassion
tous les pauvres que tu envoies vers nous.

Donne-nous des coeurs pleins de miséricorde
pour les aimer, les servir,
éteindre toute discorde
et voir en nos frères souffrants et brisés
la présence de Jésus vivant.

Seigneur,
bénis-nous de la main de tes pauvres.
Seigneur, souris-nous
dans le regard de tes pauvres.
Seigneur, reçois-nous un jour
dans l’heureuse compagnie de tes pauvres.
Amen!

Jean Vanier
Fondateur de l’Arche



Cantique de la Vierge Marie

Quand au dernier sommeil la Vierge eust clos les yeux,
Les Anges qui veilloyent autour de leur maistresse,
Esleverent son corps en la gloire des Cieux,
Et les Cieux furent pleins de nouvelle allegresse.

Les plus hauts Séraphins à son advenement
Sortoient au devant d'elle et luy cedoient la place,
Se sentant tous ravis d'aise et d'estonnement
De pouvoir contempler la splendeur de sa face.

Dessus les Cieux des Cieux elle va paroissant,
Les flambeaux estoillez luy servent de coronne :
La Lune est sous ses pieds en forme de Croissant,
Et comme un vestement le Soleil l'environne.

Elle est là-haut assise aupres du Roy des Rois,
Pour rendre à nos clameurs ses oreilles propices,
Et sans cesse l'adjure au sainct nom de la Croix,
De purger en son sang nos erreurs et nos vices.

Elle rend nos desirs par ses voeux exaucez,
Et pour mieux impetrer ce dont elle le presse,
Remet devant ses yeux tous les actes passez
Qui le peuvent toucher de joye ou de tristesse.

Et lors elle luy va ses mamelles monstrant,
Qui dedans le berceau son enfant allaicterent,
Dont le doux souvenir va son coeur penetrant,
Et les flancs bien-heureux qui neuf mois le porterent.

Elle luy ramentoit la douleur et l'ennuy,
Les sanglants desplaisirs et les gesnes terribles
Que durant ceste vie elle endura pour luy
Quand il souffrit pour nous tant de peines horribles.

Comme le voyant lors si rudement traitté,
Son coeur fut entamé d'une poignante espine,
Et puis comme à sa mort pleine de cruauté
Le glaive de douleur lui navra la poitrine.

Helas ! de quels regrets et de quel desconfort
La Vierge en son esprit se sentit traversée,
Quand elle veid livrer son cher fils à la mort,
Et de combien de cloux son ame fut percée !

Elle le void meurtrir en tant et tant d'endroits,
Souffrir mille tourments et mille violences,
Et puis comme un trophée, attacher sur la croix
Toute notre injustice et toutes nos offences.

Elle serroit la croix de ses bras precieux,
Regardant par pitié ses blessures cruelles,
Et respandoit autant de larmes de ses yeux,
Comme il versoit de sang de ses playes mortelles.

L'air, la mer et la terre en sentoient les effects,
Et de leurs accidents accompagnoient sa plainte
Les fondements du Ciel ployerent sous leurs fais,
Et la terre trembla de frayeur et de crainte.

Le Soleil contristé print un voile de dueil,
Les astres de la nuict en plein jour resplendirent :
Les ossements des morts quitterent leur cercueil,
Et des durs monuments les pierres se fendirent.

Ames qui surpassez les rochers en durté,
Ames que les plaisirs si vainement affollent,
Vous ne gemissez point de le voir tourmenté,
Et tous les Elements à sa mort se desolent.

Les plus fermes esprits l'effroy les emporta
Voyant mourir celuy qui la mort espouvante,
Et des plus asseurez l'asseurance doubta.
Seule entre tous les saincts la Vierge fut constante.

Pour toute la douleur qui son ame attaignit,
Pour tous les desplaisirs et les regrets funebres,
Jamais dedans son coeur la foy ne s'estaignit
Mais demoura luisante au milieu des tenebres.

C'est celle dont la foy dure eternellement,
C'est celle dont la foy n'eut jamais de pareille,
C'est celle dont la foy pour notre sauvement
Creut à la voix de l'Ange et conceut par l'oreille.

C'est l'astre lumineux qui jamais ne s'estaint,
Où comme en un miroir tout le ciel se contemple ;
Le luisant tabernacle et le lieu pur et sainct
Où Dieu mesme a voulu se consacrer un temple.

C'est le palais royal tout remply de clarté,
Plus pur et transparent que le ciel qui l'enserre,
C'est le beau Paradis vers l'Orient planté,
Les delices du ciel et l'espoir de la terre.

C'est cette myrrhe et fleur et ce bausme odorant
Qui rend de sa senteur nos ames consolées ;
C'est ce Jardin reclus souëfvement flairant :
C'est la Rose des champs et le Lys des vallées ;

C'est le rameau qui garde en tout temps sa couleur,
La branche de Jessé, la tige pure et saincte,
Qui rapporte son fruict et ne perd point sa fleur,
Qui demeure pucelle et qui se void enceincte.

C'est l'Aube du matin qui produit le Soleil
Tout couvert de rayons et de flammes ardentes,
L'Astre des navigans, le Fare non-pareil
Qui la nuict leur esclaire au milieu des tourmentes,

Estoille de la mer, nostre seul reconfort,
Sauve-nous des rochers, du vent et du naufrage.
Ayde-nous de tes voeux pour nous conduire au port,
Et nous monstre ton Fils sur le bord du rivage.

    Jacques DAVY DU PERRON 
(1555-1618)








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